Écologie pour protéger notre planète
0% de plastique
LE COMBAT CONTRE LE PLASTIQUE
On estime que 300 millions de tonnes de plastique sont produits chaque année dans le monde parmi lesquels 10 % se retrouvent dans l’océan, à l’origine du tristement célèbre 7ème continent de plastique. Ce continent flottant au cœur de l’Océan Pacifique mesure 350 millions de km2 – soit 6 fois la France – et pèse près de 150 millions de tonnes de déchets plastiques. Ces déchets flottants sont hautement meurtriers pour la faune océanique : chaque année 1 million d’oiseaux de mer et plusieurs centaines de milliers de mammifères marins sont tués.
Si nous n’agissons pas, d’ici 20 ans ce continent de plastique fera la taille de l’Europe et d’ici 2050 il y aura plus de plastique que de poisson dans le Pacifique.
Deux nouvelles études Américaines (Mason 2018) et Allemandes (Schymanski 2018) ont révélé la présence de micro-plastiques dans l’eau minérale de nombreuses marques.
L’étude d’OrbMedia montre que 93% des échantillons d’eau en bouteille étaient contaminés. Ces micro-plastiques pourraient provenir de l’emballage lui-même ou du processus d’embouteillage par abrasion du plastique. Les bouteilles plastiques à usage unique et en verre semblaient contenir moins de ces particules plastiques.
Sources : (https://quoidansmonassiette.fr/microplastiques-bouteilles-d-eau-plastiques-contaminees-minerales/).
Une menace pour les écosystèmes
IL FAUT AGIR VITE POUR SAUVER LA PLANÈTE
Une menace pour les écosystèmes et la biodiversité, mais également pour la santé. Par l'intermédiaire des substances chimiques qu'ils contiennent, les déchets plastiques peuvent être sources de perturbateurs endocriniens ou de polluants organiques persistants.
One Ocean. One Earth. One Voice
www.nomoreplastic.co
Together we can change our future.
Email : future@nomoreplastic.co
There is only one ocean that covers this planet. The lifeblood of the planet, the ocean connects us to each other and makes life on our planet possible.Today, our ocean is in danger, choking on the plastic that flows from our homes and communities into rivers, onto beaches down to the very depths of the ocean. Plastic is killing us, devastating our ocean and slowly poisoning us with the micro or nano-plastics.
Source : le site https://www.nomoreplastic.co
Micro (nano) plastiques : la menace est invisible, mais bien là.
La pollution plastique est un problème mondial qui ne pourra être résolu par l'innovation que si l'on prend en considération les recherches, les avancés des différentes études et rapports nous mettant en évidence l'ampleur des effets nocifs des micro (nano) plastiques sur la santé humaine, animale et sur l'environnement.
Sir David Attenborough est naturaliste et écrivain, il alerte sur l'état de la planète.
David Attenborough, 95 ans, a critiqué les pays développés, soulignant l’inégalité existant avec les pays pauvres, qui subissent le plus durement le dérèglement climatique, alors qu’ils ont le moins contribué aux émissions de gaz à effet de serre.
Ce film nous fait découvrir la grandeur de la nature et sa fragilité devant l’appétit de l’homme.
Il s’est souvent prononcé en faveur du développement durable et de la protection de l’environnement terrestre, et ne cesse de proposer des solutions écologiques face aux problèmes générés par une économie extractiviste et de consommation mondialisée. Sa théorie sur la population mondiale rencontre de nombreux échos; il écrit notamment : « Au lieu de contrôler l’environnement de la planète pour le bénéfice de la population, peut-être devrions-nous contrôler la population pour assurer la survie de notre environnement ». Il a rencontré en 2020 et 2021 Greta Thunberg, avec laquelle le Britannique a alerté sur la hausse du taux de CO2 dans l’atmosphère, graphiques et chiffres à l’appui. Et déclaré que l’humanité [était] déjà en péril ».
David Attenborough, 95 ans, a critiqué les pays développés
David a souligné l’inégalité existant avec les pays pauvres, qui subissent le plus durement le dérèglement climatique, alors qu’ils ont le moins contribué aux émissions de gaz à effet de serre.
Ce film nous fais découvrir la grandeur de la nature et sa fragilité devant l’appétit de l’homme.
"Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire." Albert Einstein
Rosalie Mann
Fondatrice de No More Plasticet co-auteur du Manifeste No More Plastic
"Aujourd'hui, les microplastiques sont partout. Dans les profondeurs de l'océan, dans la glace de l'Antarctique, même dans l'espace et dérivant dans les airs ou tombant avec la pluie sur les montagnes et les villes. L'avenir est de réduire drastiquement notre consommation de plastique. Et définitivement innover.
L'océan est le trésor de l'humanité.
Nous devons le préserver, le protéger, l'aider à se régénérer, pour l'avenir de la vie sur Terre.
écologie
L'ONU estime que la pollution par les déchets en plastique est «l’un des plus grands fléaux environnementaux de notre temps»
Des microplastiques ont été aussi retrouvés dans des produits alimentaires comme les poissons, les fruits de mer, la bière, le miel, le sel ou encore l’eau en bouteille ou du robinet, et même dans l'air ou la neige.
On ne connaît pas encore tous les impacts réels de ces microplastiques sur la santé humaine mais de nombreuses études prouvent que les microplastiques contiennent des stabilisants ou des agents chimiques, perturbateurs endocriniens, et qu'ils sont aussi des éponges à polluants qui sont nuisibles à la santé des animaux qui les ingèrent et à l'être humain, pouvant créer de graves troubles de santé tels que l’obésité, des cancers ou l'infertilité.
En 2017, une étude menée au King's College de Londres suggérait qu'avec le temps, les effets cumulés de l'ingestion de plastique pourraient se révéler toxiques.
"Notre planète est en train d’être silencieusement conquise par ces ‘microbombes’. Je pense que la pollution par les plastiques est de nature à éradiquer toute vie sur la planète. C’est le grand méchant loup du XXIe siècle !"
Ali Karami, auteur de l'étude révélant la présence de microplastiques dans le sel.
only 1 planète
Ces dernières années, les études alertant sur la présence de plastiques dans l’environnement, y compris dans les glaciers des pôles ou sur des îles sans aucune présence humaine, ont mis la lumière sur un phénomène de pollution mondiale.
En 2018, le programme des Nations Unies pour l’environnement a placé la question du plastique dans l’océan parmi les six urgences environnementales les plus préoccupantes (avec entre autres le changement climatique, l’acidification des océans et la perte de biodiversité - à noter que la pollution plastique étant responsable de chacun de ces trois préoccupations.
L'ONU estime que la pollution par les déchets en plastique est «l’un des plus grands fléaux environnementaux de notre temps».
Des microplastiques ont été aussi retrouvés dans des produits alimentaires comme les poissons, les fruits de mer, la bière, le miel, le sel ou encore l’eau en bouteille ou du robinet, et même dans l'air ou la neige.
On ne connaît pas encore tous les impacts réels de ces microplastiques sur la santé humaine mais de nombreuses études prouvent que les microplastiques contiennent des stabilisants ou des agents chimiques, perturbateurs endocriniens, et qu'ils sont aussi des éponges à polluants qui sont nuisibles à la santé des animaux qui les ingèrent et à l'être humain, pouvant créer de graves troubles de santé tels que l’obésité, des cancers ou l'infertilité.
En Août 2019, l'OMS a appelé à renforcer la recherche sur les microplastiques et à prendre des mesures énergiques contre la pollution par le plastique, mais c'était avant la crise du Coronavirus... Aujourd'hui où en est-on dans les mesures?
«Il est urgent d’en savoir plus sur les conséquences des microplastiques sur la santé, car ceux-ci sont présents partout, y compris dans l’eau que nous buvons» a déclaré Maria Neira, Directrice du Département Santé Publique, Environnement et déterminants sociaux de la santé à l’OMS.
Nous sommes sans doute à la veille d’une des plus importante crise sanitaire.
Le plus terrifiant, c’est que le consommateur n'en sait rien et qu'on continue à faire de la publicité pour des produits plastiques ou emballés dans du plastique, comme si de rien n'était.
ASSOCIATION FORMIDABLE :
Concernant la pollution plastique, notre véritable problème est : le microplastique ou nanoplastique.
Mais c'est quoi, les microplastiques ou nanoplastiques?
Ce sont des minuscules morceaux de plastique dont la taille est inférieure à 5 mm, qui sont produits par la dégradation du plastique soit l'usure de produits aussi divers que les vêtements synthétiques, les sneakers, les pneus, ou les lentilles de contact, soit par la dégradation de déchets plastique dans l’environnement, notamment dans l’océan.
Les nanoplastiques sont des nanoparticules de plastique plus petites que cent nanomètres ou un micromètre, invisibles à l'oeil nu.
De plus en plus, la recherche démontre que les mêmes caractéristiques qui en font un matériau léger et aux liaisons moléculaires incroyablement durables en font aussi une menace omniprésente, et persistante pour la santé humaine et les écosystèmes.
Mais le plastique n'apparaît pas comme par magie dans nos tasses de café, nos tapis et nos jouets.
Et il ne disparaît pas seulement lorsque nous le jetons dans la poubelle ou le bac de recyclage le plus proche.
La vie d'un produit en plastique commence lorsque les combustibles fossiles sont extraits du sol. Plus de 99% du plastique provient de combustibles fossiles, comme le pétrole, le gaz et le charbon.
Et son héritage toxique ne se termine jamais vraiment, il revient simplement dans notre corps via l'air que nous respirons, la nourriture que nous mangeons et l'eau que nous buvons.
Nous touchons, ingérons et inhalons des produits chimiques toxiques de ces matériaux chaque jour. Et les produits chimiques migrent régulièrement dans notre corps via la nourriture que nous mangeons et l'air que nous respirons dans nos propres maisons, avec des effets inquiétants.
Dans certains plastiques, comme le PVC, ces composés toxiques peuvent représenter jusqu'à 80% du poids total du produit final.
Et d'innombrables études découvrent ces produits chimiques dans le sang et d'autres tissus corporels et même chez les bébés, qui sont maintenant nés «pré-pollués».
Le plastique ne disparaît jamais vraiment et son impact toxique non plus.
Le rapport est clair : on ne sait pas quoi faire de tous les déchets de plastique accumulés.
De tous les plastiques jamais créés, seulement 9% sont recyclés, 12% sont brûlés et 79% se retrouve dans les décharges ou l'environnement.
Les incinérateurs ajoutent une nouvelle salve de polluants dans l’air, l’eau et les sols.
Le recyclage a lui pour inconvénient de perpétuer tous les produits dangereux.
La combustion du plastique (ou sa reconversion en carburant) libère des métaux lourds, des gaz acides et d'autres toxines dangereuses dans l'air, l'eau et le sol.
Dans l'environnement, le plastique se décompose en morceaux de plus en plus petits appelés micro (et nano) plastiques contaminant les cours d'eau, les sols agricoles et l'air que nous respirons.
Et ces micro et nano plastiques sont suffisamment petits pour contaminer toute la chaîne alimentaire, et comme une éponge toxique, absorbent des produits chimiques toxiques supplémentaires de l'environnement à mesure qu'ils se dégradent.
Notre exposition répétée à ce cocktail toxique de produits chimiques pourrait avoir de graves impacts sur la santé, dont beaucoup n'ont pas encore été entièrement identifiés.
Plastic & Health : The Hidden Costs of a Plastic Planet est le premier rapport complet sur les impacts sur la santé du cycle de vie du plastique à ce jour. Et tandis que le rapport identifie de nombreux domaines qui nécessitent des recherches supplémentaires pour mieux comprendre les voies d'exposition et les mécanismes de toxicité, les informations disponibles sont plus que suffisantes pour brosser un tableau clair : le plastique est toxique à chaque étape de son cycle de vie.
Alors, avons-nous vraiment besoin d'attendre encre d'autres études ou rapport pour réagir ?
Nous savons une chose avec certitude: toute vraie solution doit réduire la production et l'utilisation du plastique.
Parce que lorsque votre évier déborde, vous ne commencez pas par attraper une serpillière, vous fermez d'abord le robinet !
Le droit à la santé et à la vie exigent une action mondiale urgente pour réduire l’exposition au cycle de vie toxique du plastique.
Source : le site https://www.nomoreplastic.co
David Azoulay - Environmental Health Director, Center for International Environmental Law (CIEL)